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Le jour du dépassement recule de trois semaines, image libre de droits

Environnement 5 juin 2020

Covid-19 : le « jour du dépassement de la Terre » recule de trois semaines !

Finalement, une bonne nouvelle pour la planète bleue.

C’est une nouvelle exceptionnelle : le « jour du dépassement de la Terre » qui ne faisait plus qu’avancer inlassablement, a reculé de trois semaines.

« Jour du dépassement de la Terre »

Que signifie cette expression pour le moins alarmante ? « Jour du dépassement de la Terre«  est une expression littérale. Elle annonce le moment où l’être humain a consommé l’intégralité de la production de ressource que la Terre et les écosystèmes qu’elle habite sont capables de fournir en une année.

C’est donc une date symbolique, fatidique qui dénonce la pression de l’homme sur la planète bleue. En outre, pour ceux qui ne le savent pas, cette date avait tendance à avancer chaque année.

Un recul historique

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« L’évolution du « jour du dépassement de la Terre  ». Encore excédentaire en 1961, avec un quart de ses réserves non consommées, la Terre est devenue déficitaire au début des années 1970. © Global Footprint Network »

Le fameux « jour du dépassement de la Terre » a donc reculé de trois semaines en comparaison avec l’année 2019. Il se place aujourd’hui au 22 août 2020 contre le 19 juillet en 2019. C’est un recul historique qui casse finalement une tendance devenue alarmante selon les études de Global Footprint Network, un institut de recherches international établi en Californie aux États-Unis.

C’est donc une bonne nouvelle pour la planète et pour l’environnement que l’on constate en cette année 2020.

Un changement imposé : le Covid-19

Cependant, s’il faut célébrer cette victoire, la guerre n’est pas gagnée. Il est nécessaire de comprendre que ce recul a été induit par le confinement. Cette réduction de notre empreinte écologique résulte donc du confinement, un passage forcé vers l’arrêt momentané de la production et de la consommation.

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« Cela montre que des changements importants et rapides sont possibles. Mais cette réduction de notre empreinte écologique est imposée et non voulue et comme elle ne s’accompagne pas d’un changement systémique dans nos modes de production et de consommation, elle ne va pas durer. »

Mathis Wackernagel, Président du Global Footprint Network.
Aurore Mailhes