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Le stock de coquilles saint-jacques est en hausse dans les zones protégées. Ce qui ne sera pas pour déplaire aux fins gourmets, petits et grands / Photo Laurent Theillet

Pêche 19 novembre 2018

Les stocks de coquilles saint-jacques battent des records

L'Ifremer annonce que, dans les zones réglementées, le stock de coquilles a explosé

Quand on ne pêche pas à outrance, le stock se reconstitue. CQFD. C’est ce que démontrent les derniers chiffres de l’Ifremer sur la coquille saint-jacques.


L’Ifremer annonce que les stocks de coquilles saint-jacques explosent en Baie de Seine et en Baie de Saint-Brieuc, dans les zones où la pêche est réglementée.  Les records de 2017 sont largement battus.

Le record de la Baie de Seine

Le nombre de coquilles saint-jacques exploitable en Baie de Seine est « du jamais vu », selon les termes de l’Ifremer. La campagne d’évaluation des stocks effectuée du 2 au 18 juillet rapporte que le stock atteint  63.600 tonnes. « Loin devant le niveau de 2017: près de 48.600 tonnes et plus de deux fois supérieur au précédent record de 2012. »

De plus, l’arrivée d’une nouvelle génération de juvéniles est elle aussi exceptionnelle.

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Source: Ifremer, novembre 2018

Le record de la Baie de Saint-Brieuc

En Baie de Saint-Brieuc, la campagne d’évaluation des stocks de biomasse  s’est déroulée du 26 août au 7 septembre 2018. Il en ressort que la biomasse exploitable (animaux atteignant la taille réglementaire de 102 mm) est à plus de 25.000 tonnes. En outre, la biomasse totale tous âges confondus dépasse cette année 48.400 tonnes. Ces chiffres n’avaient jamais étés observés depuis 1973.

Augmentation en flèche depuis 2014

Les stocks de coquilles saint-jacques ne cessent d’augmenter, spécifiquement dans cette zone, depuis 2014. L’Ifremer l’impute à l’effort de pêche consenti par les professionnels français soumis à réglementation. « Ces nouveaux records confirment la tendance plutôt favorable observée depuis le début des années 2000, en lien avec la gestion vertueuse mise en place par les pêcheries françaises. On peut citer  notamment la diminution globale de l’effort de pêche par la mise en place de dates et d’horaires de pêche, ou encore la sélectivité des engins avec l’utilisation d’anneaux de drague de 92 mm en Manche Est et 97 mm en baie de Saint-Brieuc. »

Gaëlle Richard