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Environnement 17 octobre 2019

Quels sont les derniers ouragans à avoir défrayé la chronique ?

Les cyclones et ouragans nous semblent de plus en plus nombreux. En revenant sur le triste registre des années précédentes, on constate que leur nombre reste assez constant. En revanche, la violence et la durée de certains de ces phénomènes, en grande part dus au réchauffement climatique sont beaucoup plus importants comme le prouve Lorenzo, le dernier cyclone à avoir frappé en septembre 2019. Revenons sur les derniers ouragans.

L’ouragan Lorenzo, ©Brut.

Des causes multiples

Un cyclone est un phénomène tourbillonnaire caractérisé par une pression centrale très basse. Il tourne dans le sens des aiguilles d’une montre dans l’hémisphère sud et dans l’hémisphère nord dans le sens contraire. Son aire d’action s’étend sur 500 à 1 000 km. Le centre de l’ouragan est communément appelé œil du cyclone et il présente une zone d’accalmie. Pour qu’un ouragan ou un cyclone se forme, des conditions climatiques bien précises sont nécessaires. Il faut en autres, que la température de surface, sur les 60 mètres en dessous du niveau de l’eau soit chaude, ce qui correspond en général à la fin de l’été. Avec le réchauffement climatique, la température de l’eau s’élève de façon régulière, ce qui a tendance à prolonger la durée de ce processus tourbillonnaire. Pour ce qui est de la différence entre ouragan, cyclone et typhon, il faut rappeler que la différence repose simplement sur le lieu où se situe le cyclone, à savoir qu’un ouragan est en hémisphère nord et un cyclone en hémisphère sud. Pour ce qui est du typhon, ce terme est employé au Japon.

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L’ouragan Dorian, ©HO AFP

Les derniers cyclones enregistrés

Ces phénomènes de différences entre haute et basse pression ont toujours existé et provoqué des tempêtes, voire des ouragans. Leur intensité croît et leur aire géographique a tendance à se déplacer. Katrina en 2005 a été l’un des premiers a semer la dévastation et à causer de nombreuses mots. Sinistrement suivi par Hanna en Haïti en 2008, qui lui aussi a frappé avec une violence extrême ce pays. Depuis, on peut encore citer Sandy aux États-Unis en 2012 et Manuel et Ingrid en 2013. Ce qui choque les esprits, ce sont les destructions occasionnées provoqués par ces phénomènes. Avec Dorian, l’année 2019 a été marquée par un bilan de 50 victimes aux Bahamas. C’était le premier ouragan majeur de l’année. Avec Lorenzo, si on dénombre moins de victimes, il n’en est pas moins que c’est le cyclone qui a généré le plus d’énergie générative depuis la fin des années soixante. Sa durée a également étonné les spécialistes du climat. Ce qui est certain, c’est que l’ampleur de ce phénomène avec de plus en plus d’ouragans et de cyclones est à prévoir dans les années à venir. Les coûts de reconstruction après les dommages causés par ces monstres climatiques sont également en augmentation et la facture à payer devient aussi énorme que ces tempêtes.

Ed. W.