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Des litres de peinture bleue déversées dans la mer / Via Vigilance Citoyenne Marseille

Environnement 12 avril 2019

Des litres de peinture déversés dans la mer à Marseille !

À Marseille, le 21 mars dernier, des ouvriers ont déversé plusieurs litres de peinture dans la Méditerranée. Mais qu'en est-il des conséquences judiciaires et environnementales ?

Il s’agissait d’ouvriers présents sur un chantier du restaurant étoilé Le Petit Nice. Le chef de l’établissement a présenté ses excuses après que l’affaite ait été publiquement montrée du doigt.

Une annonce de Vigilance citoyenne Marseille

Le 22 mars, le groupe Facebook Vigilance citoyenne Marseille publiait un post sur sa page Facebook, incriminant les ouvriers du chantier. Le célèbre restaurant Trois étoiles, situé sur la Corniche, est mis en photo avec des litres de peinture bleue se vidant directement en contrebas, dans la mer. Peu de temps après sa diffusion, le communiqué était vu par plus de 500 000 personnes.

Cette annonce a aussitôt fait le buzz sur la toile. Le chef de l’établissement, Gérald Passédat, a, d’une part, présenté ses excuses, mais a également fait stopper les travaux. Il dit être « scandalisé par cette erreur » et qualifie également la mer de « joyau que je respecte ». Il souhaite maintenant poursuivre les travaux avec une autre entreprise.

Quelles conséquences ?

L’entreprise marseillaise a également présenté ses excuses et mis hors de cause le restaurateur, disant assumer seule les responsabilités de cet incident. Elle précise que la peinture utilisée, à base de chaux et de pigments naturels, n’est pas polluante, et que la crique ainsi abîmée est déjà en cours de nettoyage.
À ce jour, aucune conséquence judiciaire n’est apparemment connue. Néanmoins, la police a constaté les faits, ainsi que le nettoyage des premiers rochers sur place.

Ce fâcheux incident est intervenu une semaine après la marche mondiale pour sauver la planète, et juste au moment du lancement de l’année de la gastronomie à Marseille, dont le parrain n’est autre que… Gérald Passédat, devant accueillir l’an prochain le « Congrès mondial de la Nature ».

Ed.W