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Les métiers du secteur maritime sont amenés à se développer, selon le ministère du Travail. Sur l'eau mais également à terre, de nouveaux métiers vont même émerger. Ici, la vedette du pilotage de la Gironde à l'entrée de l'estuaire / Photo Laurent Theillet

Économie 11 janvier 2019

Les métiers maritimes pèseront 1 million d’emplois en 2030

La modernisation des métiers traditionnels et l'apparition de nouveaux feront du secteur maritime un employeur de poids

Le Ministère du Travail prévoit qu’à l’horizon 2030, l’emploi dans le maritime doublera en terme de postes et de poids financier. Le site clicandsea, spécialisé dans l’emploi et les métiers du secteur maritime, souligne les prédictions du ministère du Travail.

 » On peut estimer que cela [les emplois et le poids financier] va passer dans moins de 15 ans et vraisemblablement avant 2030, à 1 million d’emplois et 150 milliards d’euros de valeur de production annuelle » affirme le ministère du Travail.

Le poids de l’emploi maritime

Au niveau international, selon l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economique), la mer pèse aujourd’hui 1500 milliards de dollars dans l’économie mondiale, mais ce chiffre est amené à doubler dans les 10 ou 15 ans qui viennent pour atteindre les 3000 milliards de dollars en 2030.

En France, le ministère du Travail établit les chiffres. L’économie bleue pèse:

  • 400 000 emplois
  • 70 milliards d’euros de valeur de production annuelle

Les secteurs qui vont se développer

L’Observatoire économique BlueConnect prédit que la France fait partie du peloton de tête des pays qui parient sur l’économie bleue. Selon l’observatoire économique portuaire de l’inter-région européenne franco-italienne et clicandsea, les secteurs destinés à se développer sont:

  • le navire du futur, plus propre, plus économe, plus intelligent
  • les énergies marines renouvelables
  • la recherche et développement
  • des infrastructures modernisées et de plus en plus connectées, donc des besoins en gestionnaires portuaires, en dockers, en marins, en techniciens logistiques
  • des nouveaux métiers qui n’existent pas encore, dans le numérique, les nouvelles technologies, l’électronique
  • la construction de bateaux, leur maintenance, leur réparation, pour le secteur civil comme militaire, pour l’industriel comme pour la plaisance
  • la pêche, pourvoyeuse d’emplois grâce aux bateaux du futur et aux nouvelles énergies
  • la pharmacie, la cosmétique, l’agroalimentaire, pour étudier et utiliser les produits de la mer de manières inédites
  • les métiers du tourisme maritime.
Gaëlle Richard