• Save
Image libre de droits

À la une 12 juillet 2019

Le Japon a officiellement repris la chasse à la baleine

C'est une bien triste nouvelle pour les amoureux de la nature.

Après 30 ans de moratoire, le Japon a officiellement déclaré se retirer de Commission baleinière internationale (CBI), officialisant ainsi le retour de la chasse commerciale à la baleine dans les eaux du pays.

Une décision à l’encontre du moratoire international

Il faut savoir que la Commission baleinière internationale (CBI) a été créé en 1946 à Washington, dans le but de rallier les nations à l’urgence de préservation de la population des baleines. Cette commission permettait concrètement d’établir cotât ou interdictions de pêche commerciale de ces cétacés, afin de permettre la pérennité de l’espèce. La commission avait imposé au Japon le moratoire international de 1986 interdisant cette chasse.

Toutefois, bien que le Japon ne pratiquait plus la pêche aux cétacés au sein de sa Zone Économique Exclusive (ZEE) de nombreux baleiniers japonais ont été aperçus dans les eaux de l’Atlantique Sud ainsi qu’au sein de l’Océan Antarctique, au grand désespoir de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, considérant que ces zones étaient de véritables sanctuaires pour les baleines. Le Japon s’appuyait sur l’excuse de l’exception scientifique, permise par la CBI, pour justifier ces actions.

L’argument de la tradition culturelle

En début d’année, le Japon a rendu officielle sa volonté de sortir de la Commission baleinière internationale afin de rendre à nouveau possible la chasse à la baleine au sein de ses eaux nationales. Cette décision a pris effet le lundi 1er juillet 2019, avec le départ de cinq baleiniers en direction de la pleine mer. Le pays a défendu sa décision, déclarant que la chasse à la baleine fait partie intégrante de la culture ancestrale japonaise, qu’il est nécessaire de protéger. Le pays soutien également que la grande majorité des espèces de baleines ne seraient pas en voie d’extinction, et qu’elles font intégralement partie des réserves marines, au même titre que les poissons et crustacés.

 

 

Il aura fallu moins de 48 heures pour que les pêcheurs japonais attrapent et ramènent au pays deux baleines de Minke, dont l’une mesurant plus de 8 mètres de longueur. Une situation dont s’est réjoui le gouvernement ainsi que les associations défendant cette pratique.

Ed.W