Découverte & Recherche • 25 avril 2022
Vous êtes éco-anxieux ? Passez à l’action pour l’utiliser comme moteur de changement
D’après le rapport de l’OMM (Organisation Météorologique Mondiale), la planète s’est réchauffée de 1 °C sur les 3 premiers trimestres de 2021. Ils ont également observé des phénomènes météorologiques survenus l’année dernière et qui ont eu des conséquences pour la Terre.
Face à ce rapport ainsi que celui du GIEC, une anxiété légitime pour le futur se fait sentir, ce sentiment de menace et d’inquiétude porté par une partie de la population est nommé les éco-anxieux. Comme l’expliquent de nombreux psychologues, ce phénomène d’anxiété face aux menaces réelles n’est pas une pathologie mais une réaction comme la peur face à un péril.
Ces sentiments se manifestent par des symptômes de troubles anxieux liés aux risques climatiques. Entre un sentiment de trahison de leurs aînés et de notre modèle de société, les milléniaux se sentent floués. Entre menace de dépopulation, catastrophe climatique telle que feux de forêt, tsunami, pluie torrentielles, sécheresse… Les plus jeunes sont pessimistes sur leurs avenirs et peine à se projeter dans un avenir qu’on leur promet apocalyptique.
Conception de l’anxiété écologique
Selon la revue National Geographic, ce concept est né en 1996 nommé par Véronique Lapaige, médecin chercheur en santé publique, mentale et environnementale. Partant du constat qu’un mal-être s’installe face au changement climatique. Loin d’être négatif, il provoque une angoisse mais surtout une responsabilisation des individus. Cette prise de conscience permettrait entre autres, de changer les mentalités et les comportements synonymes d’engagement de chaque acteur.
Parmi les personnes les plus atteintes, il ressort que les générations Z et les milléniaux (15-30 ans) sont plus concernées que les autres groupes. La raison en est simple, ils sont très connectés donc plus exposés à ce sujet. Les personnes d’âge plus avancé ont déjà un parcours de vie, sur ce sujet ils sont beaucoup plus pessimistes et ils se sont habitués à recevoir des informations difficiles. Prie dans leur routine, ils prennent beaucoup plus de recul sur les événements annoncés.
Les dérives du concept et ses remèdes
Cette notion a été galvaudée par nombre de professionnels, stigmatisant les uns et profitant des autres points les éco-anxieux sont conscients des menaces, il n’y a donc pas de placebo possible. L’important était de ne pas les considérer comme ayant un trouble mental mais plutôt de discuter avec eux de trouver des solutions concrètes.
Il n’existe pas de remède miracle. Néanmoins, il est important de limiter la navigation et le ressassement permanent de scénarios catastrophes sur internet. Chaque individu s’engage sur ceux qu’il souhaite ou non mettre en place face à cette situation. Il faut donc laisser le libre choix à chacun, ne rien imposer, chacun ayant son propre parcours de vie.
Nombre d’entre eux ont décidé de passer à l’action. Grâce à leur motivation, ils choisissent de s’engager pour faire émerger une prise de conscience. Ici et là s’organisent des ramassages de déchets, de la permaculture ou encore des associations.
