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Découverte & Recherche 12 janvier 2022

Les cétacés peuvent émettre des cris de joie

On savait déjà que les baleines, dauphins et orques communiquaient et se repéraient grâce à une grande diversité de sons. Des chercheurs ont découvert que les cétacés émettaient aussi des sifflements et claquements de mâchoires…pour exprimer leur contentement.

L’importance du son et sa diversité au sein de l’élément aquatique

Le silence de la mer n’existe que pour les hommes, les créatures marines au contraire, utilisent le son sous différentes fréquences. La visibilité se réduisant dans les profondeurs, le son est un élément de survie mais on a découvert qu’il est finalement bien plus que cela.

Au-delà de l’écholocalisation qui permet aux baleines notamment, de se repérer, des scientifiques ont observé que parmi les orques, les sons avaient une valeur cognitive particulièrement importante entre les individus d’un même pod. Tantôt pour manifester des émotions comme la colère ou la joie, tantôt pour éduquer les plus jeunes du groupe, les sons varient en puissance et selon l’espèce.

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Comment les cétacés émettent leurs cris de joie ?

Les cris de contentement de ces mammifères marins ont d’abord été observés au moment d’être nourris en captivité. Si la nourriture était à l’origine du stimulus provoquant un son exprimant le plaisir, des observations ont montré que d’autres sources peuvent être à l’origine de la satisfaction manifestée. Des activités ludiques où des belugas devaient plonger dans l’océan pour désactiver le bouton d’une sonnerie, ont enregistré à nouveau, des cris exprimant le plaisir d’avoir réussi le « jeu ».

Les sons émis sont de natures différentes, des claquements avec leur mâchoire ou des sifflements qui proviennent des lèvres phoniques qui se trouvent sur la tête, les cétacés n’ayant pas de cordes vocales.

La dopamine, appelée aussi hormone du plaisir, nécessite un certain temps au cerveau pour la libérer et provoquer ainsi l’euphorie chez le mammifère. Les spécialistes des cétacés ont constaté que ce laps de temps était très quasiment le même que chez les singes. Ce qui affirme plus stablement encore, les théories sur les capacités cognitives des dauphins et baleines.