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Faune & Flore 23 novembre 2021

Le groupe Expedia s’engage pour l’année 2022 à ne plus proposer d’activités liées à la captivité d’espèces marines

C’est en novembre 2021 que le groupe Expedia a annoncé sur Twitter son soutien et son engagement en faveur du bien-être animal.

En effet, Expedia s’engage à prendre des mesures d’ici le début de l’année 2022 : « les attractions et les activités qui impliquent des performances ou des interactions avec des dauphins ou d’autres cétacés ne seront plus accessibles sur nos sites ». Dans l’idée de contribuer à un tourisme plus éthique, le groupe a revu sa politique en termes de bien-être animal.

Une prise de conscience chez les grands du secteur

En revanche, cette nouvelle démarche ne concernera pas les « sanctuaires offrant aux animaux captifs un lieu de vie définitif en bord de mer », sous condition d’être « accrédités (pour soigner les mammifères marins ou pour les récupérer suite à la fermeture des delphinariums) et de n’organiser ni interactions ni performances » avec les espèces marines.

Le groupe Expedia est un grand acteur du secteur, il ne regroupe pas moins de quatre entités différentes : Expedia.com, Hotels.com, Trivago et Abritel. L’initiative de ne plus proposer d’activités liées à la captivité des cétacés sera appliquée à l’ensemble de ses filiales.

Il est également question de mettre en lumière le rôle majeur que peuvent jouer les voyagistes dans le boycott des divertissements et activités liés aux animaux en captivité.

C’est ainsi que dès début 2022 l’ensemble des annonceurs devront, dans un délai de 30 jours se conformer aux nouvelles réglementations, sous peine de voir leurs annonces être supprimées.

Expedia suit le même chemin que ses confrères, TripAdvisor, Airbnb, Booking et le Club Med en s’inscrivant dans une démarche plus éthique en faveur des animaux. En unissant leurs forces ces géants de la réservation en ligne donnent de l’ampleur à la lutte contre la captivité des animaux.

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Une triste réalité

Selon un rapport de l’ONG World Animal Protection, en 2019, 3600 cétacés en captivité ont été recensés dans le monde à des fins touristiques. La grande majorité (80%) était des dauphins, appartenant majoritairement à la Chine, au Japon, aux États-Unis, au Mexique et à la Russie.

Un mouvement soutenu par l’association « One voice » a été lancé sous le nom « #STOPDELPHINARIUM » dans le but de réclamer la fermeture définitive des delphinariums. Un mouvement porté également par un chiffre fort, 7 français sur 10 souhaitent l’interdiction des delphinariums.

Les sénateurs et députés ont trouvé un accord en octobre 2021 concernant un texte envers la maltraitance animale. Dans le cas où l’assemblée nationale l’accepte, la fermeture des delphinariums sera prévue d’ici cinq ans.

Du côté de la France

Nous concernant, une proposition de loi nommée « PPL animaux » a été faite pour lutter contre la maltraitance animale. La proposition à été acceptée en Commission mixte paritaire et vise à interdire la captivité des cétacés sous cinq ans. Ce texte nécessitera d’être approuvé par le Parlement dans les jours futurs, avant d’être définitivement décréter par la loi.

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