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Le rendez-vous des maxi-trimarans sera à Nice ©Easy Ride / BPCE

Nautisme 7 février 2018

Le calendrier des incontournables en 2018

COURSE AU LARGE

Cette année, des courses mythiques et une nouvelle sont au programme pour du grand spectacle

  • Nice Ultimed, 25 avril-6 mai.

    Surnommée « le choc des titans » cette nouvelle course propose un format sportif nouveau pour les trimarans Ultime, les plus grands et performants. Mêlant régate, course au large et parade, elle se fera en équipage. La Nice Ultimed entre dans le programme du collectif Ultim, créé en décembre 2013 et qui rassemble les acteurs majeurs de la course au large sur les maxi-trimarans. Ce nouveau terrain de jeu annonce de belles bagarres car la météo peut se montrer capricieuse. En Méditerranée, elle peut changer très vite. « La Méditerranée c’est toujours la surprise » avertit Francis Joyon, l’un des concurrents. Entre les îles et les sprints, la nouvelle née promet d’être haletante.
    En lice :
    ∼les grands skippers actuels :Armel Le Cléac’h « Maxi Banque Popuaire IX » vainqueur du Vendée Globe 2016/2017 vainqueur du Vendée Globe 2012/2013, Thomas Coville « Sodebo Ultim » détenteur du record du tour du monde en solitaire (49 jours), , Francis Joyon sur « Idec Sport », Yves Le Blevec « Actual Ultim », François Gabart « Macif » record tour du monde en solitaire.
    ∼les plus grands bateaux : les trimarans mesurent entre 24m et 32 m de long (32m pour « Maxi Banque Populaire IX », 23m de large et 38 m de haut). « Ils peuvent aller deux à trois fois plus vite que le vent » détaille Armel Le Cléac’h.

  • New-York/Barcelone, 28 mai.

    Cette transatlantique en double verra s’élancer les Imoca 60, les monocoques de plus de 60 pieds open (18,28m) destinés aux courses océaniques. Lors de la première édition, en 2014, cinq bateaux avaient pris la ligne de départ. Trois sont arrivés de l’autre côté : « Hugo Boss », « Neutrogena » et « Gaes ». Ils avaient mis 14 jours.

  • Golden Globe, 1er juillet.

    C’est LA course mythique. La 2e édition de l’histoire de cette course précurseur du Vendée Globe. Dans les pas de la longue route de Bernard Moitessier et de Robin Knock Johnston. Pour commémorer les 50 ans de la toute première course autour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance, le Golden Globe (organisé par l’Australien Don Mc Intyre) fixe des règles sans concession : naviguer à l’ancienne, dans les mêmes conditions dans lesquelles naviguaient les marins en 1968. Pas de GPS, pas d’électronique à bord, pas de pilote automatique… Toute la navigation se fera au sextant et sur des cartes papier. Retour aux fondamentaux. Les bateaux devront mesurer entre 32 à 36 pieds (9,75 – 10,97 m) conçus avant 1988, et possédant une quille longue avec un gouvernail attaché cette quille. Don Mc Intyre veut organiser « une course dans laquelle la part d’aventure prend le dessus sur le fait de gagner à tout prix ». Les marin embarqueront tout de même un téléphone satellite et une balise de positionnement. Si la Fédération français de voile a jugé « dangereuse », les organisateurs affirment que la sécurité maximale a été pensée. Limité à 30 participants, 26 skippers (six Français) du monde entier sont déjà inscrits. Dont Jean-Luc Van den Heede, cinq tours du monde à son actif dont une 3e place au Vendée Globe de 1993. Les skippers sont moins médiatisés (voire de complets inconnus) mais le principe de cette course engendrera des questionnements sociétaux sur noter rapport à la technologie, à la modernité, au danger. Le public pourrait bien y plonger, notamment parce qu’il pourra mieux s’identifier à ces marins éloignés du sport-business. La société Virtual Regatta mettra en ligne un jeu virtuel pour ce Golden Globe.

  • Route du Rhum, 4 novembre.

    La 40e édition de la transatlantique Saint-Malo/Point-à-Pitre verra une centaine de bateaux (répartis en six classes) à son départ. Le spectacle promet d’être formidable. Les difficultés demeurent le golfe de Gascogne qui peut faire le gros dos puis la traversés de l’alizé. La direction de la course a durcit les conditions de préparation constatant parfois un manque à ce niveau-là et de la casse dans les premiers jours de course. Elle a également demandé à la FFV le recours à une énergie électrique ou hydraulique pour l’usage des foils.

G. R.