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Environnement 26 mai 2019

La police de l’environnement, utile ou futile ?

Depuis de nombreuses années, une brigade spécialisée dans la préservation de l'environnement s'atele à protéger la faune et la flore au sein des départements français.

Quel est le rôle de la police de l’environnement ?

La police de l’environnement a été créée en septembre 2000, par l’adoption du Code de l’environnement par le gouvernement français. Cet accord prévoyait ainsi la création de plus d’une vingtaine de sections de polices dédiées à la préservation de la biodiversité, régulée par ses propres agents, procédures et sanctions.

Les agents de la police de l’environnement ont pour mission de faire respecter l’ordre ainsi que les lois relatives à la sauvegarde de la nature, en effectuant des actions de contrôle et de verbalisation des contrevenants. Ils ont également pour mission de participer à la mise en œuvre des actions gouvernementales, au contrôle des feux non autorisés, ainsi qu’au respect de la propreté urbaine.

Bien loin de l’image du garde-champêtre, la police de l’environnement a depuis peu spécialisé l’une de ses factions en une nouvelle unité bien spéciale : les inspecteurs de l’environnement. Ces derniers sont attelés à des domaines plus particuliers que les brigades communes des polices de l’environnement : faune et flore marine, forêts, préservation des espèces menacées, etc.

Quels sont les résultats ?

La dévotion de ce nouveau corps des forces de l’ordre semble, en apparence du moins, porter ses fruits : En 2016, 78178 infractions ont été verbalisées en France pour atteinte à l’environnement. Malheureusement, ces chiffres ont été réalisés à la hauteur de 80 % par la gendarmerie nationale, et non pas par la police de l’environnement. Toutefois, dans le domaine marin, les atteintes à l’environnement ont tendance à diminuer de manière marquée sur la période 2015-2016, jusqu’à diminuer de 24 % par rapport aux années précédentes.

Concernant la section d’inspection au sein de la police de l’environnement, les spécialistes en charge de la protection de l’écologie marine ont enregistré près de 1 223 infractions en 2016. Ce chiffre est à la baisse de 20 % en comparaison avec l’année précédente. Il y a ainsi bon espoir d’assister à une amélioration des méthodes de la police environnementale, qui, de part sa présence, permet de faire baisser de manière conséquente les atteintes à l’environnement.

Ed.W