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Le 26 décembre 2004, un évènement catastrophique

Environnement 28 décembre 2020

16e anniversaire du tsunami de l’océan Indien

Le lendemain de Noël, il y a maintenant 16 ans, la côte Andaman, à l’ouest de la Thaïlande et les côtes de l'océan Indien ont subi l'un des événements naturels les plus désastreux de notre génération.

Le 26 décembre 2004, le tsunami a atteint Phuket et les provinces voisines vers 10 heures du matin et a causé d’innombrables pertes.

Les statistiques officielles du gouvernement thaïlandais estiment que 4 812 personnes ont perdues la vie dans les vagues le 26 décembre, avec 8 457 autres blessés et 4 499 disparus, présumés morts, tous victimes des trois grandes vagues qui ont balayé l’intérieur des terres le long de certaines parties de la côte d’Andaman.

Le tremblement de terre et le tsunami de 2004 dans l’océan Indien se sont produits précisément à 7h59 du matin, heure locale, le 26 décembre, avec un épicentre au large de la côte ouest du nord de Sumatra, en Indonésie.

Il s’agissait d’un séisme sous-marin d’une magnitude de 9,1 à 9,3. En certains endroits, les vagues ont atteint une hauteur de 9 mètres, voire plus, lorsqu’elles ont frappé le rivage.

L’Indonésie, le Sri Lanka, l’Inde, les Maldives et la Thaïlande ont subi des dégâts considérables. La communauté côtière thaïlandaise de Khao Lak, au nord de Phuket, a été particulièrement touchée par la catastrophe. Les ONG se sont précipitées en Thaïlande pour aider au nettoyage et à l’identification des morts. À l’époque, les communautés ont pu nettoyer et rouvrir certains de leurs hôtels en quelques semaines. Et, un an plus tard, la plupart des dégâts avaient été nettoyés et réparés.

En 2019, des cérémonies commémoratives ont eu lieu à des endroits clés autour de l’île de Phuket et à Khao Lak. L’année dernière, les cérémonies religieuses comprenaient des rituels bouddhistes, musulmans et chrétiens. Mais, cette année, l’événement commémoratif Light Up Phuket au parc Loma de Patong a été annulé en raison des inquiétudes concernant la Covid-19.

Encore 16 ans après que le tsunami de l’océan Indien ait balayé le rivage, un conteneur du poste de police de Takua Pa à Phang Nga, dans le sud de la Thaïlande, contient encore des objets personnels provenant des centaines de victimes.

Portefeuilles, documents, clés, objets électroniques, tous étiquetés et catalogués comme preuves, attendent une identification positive. Un cimetière situé à proximité contient 340 corps enterrés dans des tombes non marquées.

La police espère toujours que des personnes se présentent pour identifier certains de ces objets avec l’espoir que certains des corps puissent reposer en paix avec un nom attaché.

Reportage Tsunami 2004 – Images intimes d’une catastrophe